La classe préparatoire ENS D2 reste encore largement méconnue des lycéens et de leurs familles, alors qu'elle représente une voie d'excellence vers les plus grandes écoles françaises. Avec l'ouverture récente de 95 places au concours ECRICOME, cette formation combine rigueur académique et diversité exceptionnelle de débouchés.
La classe préparatoire économique et commerciale ENS D2 (Économie et Gestion) se distingue comme une filière d'élite qui demeure pourtant dans l'ombre des prépas ECG plus médiatisées. Cette formation de deux ans prépare principalement au concours de l'École Normale Supérieure Paris-Saclay, tout en ouvrant les portes de nombreuses autres grandes écoles de commerce, d'ingénieurs statisticiens et de magistères universitaires prestigieux.
La particularité fondamentale de la prépa D2 réside dans son organisation pédagogique hybride. Les étudiants suivent environ 15 heures de cours hebdomadaires dans leur lycée, complétées par des enseignements universitaires dans des établissements partenaires de premier plan. À Paris, le lycée Turgot collabore ainsi avec l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne, tandis qu'à Rennes, le lycée Victor et Hélène Basch s'est associé à l'Université de Rennes.
Cette double inscription permet aux étudiants de valider une véritable licence d'économie-gestion (L1 puis L2) avec 120 crédits ECTS, contrairement à la plupart des CPGE qui ne délivrent qu'une simple équivalence. Cette sécurisation du parcours constitue un atout majeur en cas de réorientation.
L'approche pédagogique combine la rigueur méthodologique des classes préparatoires (khôlles hebdomadaires, entraînements intensifs, encadrement personnalisé) avec l'ouverture intellectuelle et l'autonomie favorisées par l'université. Les effectifs réduits – généralement entre 24 et 48 étudiants selon les lycées – permettent un suivi individualisé impossible dans les cursus universitaires classiques.
La prépa D2 se caractérise par une approche quantitative de l'économie qui la différencie nettement de l'enseignement de sciences économiques et sociales dispensé au lycée. Les mathématiques et les statistiques occupent une place centrale dans le cursus, avec une progression exigeante sur les deux années.
Cette dimension mathématique permet d'aborder les théories économiques avec la rigueur analytique attendue dans l'enseignement supérieur d'excellence. Les étudiants développent des compétences en modélisation, en analyse de données et en raisonnement formel qui s'avèrent décisives pour leurs études ultérieures.
Le programme s'articule autour de plusieurs disciplines complémentaires, avec une progression entre première et deuxième année :
Mathématiques et statistiques constituent le socle méthodologique de la formation, avec 2 heures hebdomadaires en première année portées à 3 heures en deuxième année. Le programme couvre l'algèbre linéaire, l'analyse, les probabilités et l'inférence statistique, outils indispensables pour appréhender les modèles économiques contemporains.
L'économie représente évidemment le cœur de la formation. La microéconomie (2 heures) étudie les comportements des agents économiques individuels, la formation des prix et l'équilibre des marchés. La macroéconomie (2 heures également) s'intéresse aux agrégats nationaux, à la croissance, au chômage et aux politiques économiques. S'y ajoutent 2 heures d'analyse monétaire et de politique économique ainsi que 2 heures d'économie générale.
L'approfondissement méthodologique (2 heures) développe les capacités d'analyse critique, la maîtrise des sources statistiques et la construction d'argumentations rigoureuses. Cette formation méthodologique s'avère précieuse pour les épreuves de concours comme pour les études ultérieures.
Les langues vivantes (2 heures d'anglais, allemand ou espagnol) visent un niveau d'expression permettant d'évoluer dans un environnement international.
L'enseignement optionnel représente un choix stratégique entre deux dominantes : la gestion ou l'histoire des faits économiques. Cette option passe de 2 heures en première année à 3 heures en deuxième année.
L'option gestion propose un panorama complet des sciences de gestion. Le programme couvre la comptabilité financière (bilan, compte de résultat, analyse financière), la comptabilité de gestion (calcul des coûts, aide à la décision), la stratégie d'entreprise (diagnostic stratégique, stratégies concurrentielles), la gestion des ressources humaines et les grandes fonctions managériales. Cette option convient particulièrement aux étudiants envisageant une carrière en entreprise ou visant les écoles de commerce.
L'option histoire des faits économiques privilégie une approche historique et contextuelle des phénomènes économiques. Elle permet de comprendre la genèse des théories économiques, d'analyser les grandes transformations économiques depuis la révolution industrielle et d'enrichir sa culture générale. Cette option séduit davantage les profils attirés par la recherche ou l'enseignement supérieur.
Notre expérience montre que le choix de l'option doit avant tout refléter les appétences intellectuelles de l'étudiant plutôt qu'un calcul stratégique. Les deux options préparent efficacement aux concours et ouvrent les mêmes débouchés.
En parallèle du lycée, les étudiants suivent les cours magistraux et travaux dirigés de la licence d'économie-gestion ou de MIASHS (Mathématiques et Informatique Appliquées aux Sciences Humaines et Sociales) selon l'université partenaire. Cette dimension universitaire apporte une ouverture intellectuelle complémentaire et familiarise les étudiants avec les exigences du supérieur.
La gestion du double emploi du temps demande une organisation rigoureuse, mais cette contrainte développe l'autonomie et les capacités d'adaptation qui constitueront des atouts majeurs dans la suite du parcours.
La prépa D2 s'adresse prioritairement aux bacheliers généraux ayant conservé la spécialité mathématiques en terminale. Les mathématiques complémentaires ne suffisent pas en raison du niveau mathématique exigé. Quelques établissements, comme le lycée Louise Michel à Bobigny ou le lycée Marie Curie à Versailles, acceptent également des bacheliers STMG ayant obtenu de très bons résultats.
Au-delà des performances scolaires, plusieurs qualités s'avèrent déterminantes. La curiosité intellectuelle pour les phénomènes économiques contemporains reste essentielle. Un élève qui suit l'actualité économique et politique, qui s'interroge sur les mécanismes de l'inflation, les inégalités ou les politiques publiques trouvera en prépa D2 un terrain d'épanouissement idéal.
La rigueur méthodologique constitue un autre prérequis. La prépa D2 exige un travail régulier, une capacité à organiser son temps entre lycée et université, et une appétence pour le raisonnement structuré. Les khôlles hebdomadaires développeront ces compétences, mais une base minimale s'impose dès l'entrée.
Une certaine aisance en mathématiques reste indispensable, même si le niveau requis demeure inférieur à celui des prépas scientifiques. Comme le disent volontiers les enseignants de D2 : il ne faut pas être « allergique aux mathématiques », mais on ne demande pas d'en être passionné. L'important est d'accepter l'approche quantitative de l'économie.
L'inscription en prépa D2 suit la procédure standard de Parcoursup. Les candidats formulent leurs vœux entre mi-janvier et début mars de l'année de terminale. Ils peuvent sélectionner jusqu'à 10 vœux CPGE, permettant de candidater dans plusieurs lycées selon leurs préférences géographiques.
Le dossier d'admission comprend plusieurs éléments scrutés attentivement par les commissions de sélection. Les bulletins scolaires de première et terminale, en particulier les résultats en mathématiques et en sciences économiques et sociales, constituent le socle de l'évaluation. Les appréciations des enseignants pèsent également dans la balance : elles renseignent sur la motivation, la régularité du travail et le potentiel de progression.
Le projet motivé permet au candidat d'exprimer ses motivations pour la prépa D2 spécifiquement. Il convient d'éviter les formules génériques et de démontrer une connaissance précise de la filière : son programme, son organisation lycée-université, ses débouchés. Mentionner quelques lectures économiques personnelles ou un intérêt pour l'actualité économique renforce significativement le dossier.
Contrairement à une idée répandue, l'admission en prépa D2 reste accessible à des profils diversifiés. Il ne faut pas s'autocensurer : les commissions recherchent avant tout des élèves motivés et capables de progresser, pas uniquement des élèves déjà excellents dans toutes les disciplines.
Une quinzaine d'établissements publics proposent actuellement la prépa D2 sur le territoire national.
Île-de-France :
Province :
La prépa D2 se distingue par la diversité remarquable de ses débouchés, combinant formations publiques et privées, écoles normales supérieures et écoles de commerce, magistères universitaires et IEP. Cette flexibilité constitue un avantage majeur par rapport à des filières plus monolithiques.
Le concours historique de la prépa D2 reste celui de l'ENS Paris-Saclay, département Économie et Gestion, option I. Ce concours ouvre 21 places chaque année.
Le concours comporte quatre épreuves écrites de 4 heures chacune : microéconomie (coefficient 4), macroéconomie (coefficient 2), mathématiques et statistiques (coefficient 4), et une épreuve à option au choix entre gestion et économie (coefficient 2). Les candidats admissibles passent ensuite trois épreuves orales : un entretien de culture générale (coefficient 3), une interrogation de langue vivante étrangère (coefficient 2) et une interrogation d'analyse économique (coefficient 3).
L'intégration de l'ENS Paris-Saclay représente une consécration académique. Les normaliens bénéficient d'un statut de fonctionnaire stagiaire rémunéré environ 1 450 € nets mensuels pendant quatre ans, sans aucun frais de scolarité. Cette situation matérielle confortable leur permet de se consacrer pleinement à leurs études et à la recherche.
La formation à l'ENS Paris-Saclay ouvre principalement vers la recherche en économie, l'enseignement supérieur et les carrières de la haute fonction publique (inspection des finances, direction du Trésor, INSEE, Banque de France).
L'admissibilité au concours de l'ENS Paris-Saclay permet également de présenter le concours de l'ENSAI (École Nationale de la Statistique et de l'Analyse de l'Information), qui ajoute une épreuve orale de mathématiques. L'école forme des ingénieurs statisticiens de très haut niveau, très recherchés dans les secteurs de la finance, de l'assurance, du conseil et de la recherche.
L'annonce de novembre 2025 a profondément transformé les perspectives de la prépa D2. Le concours ECRICOME s'est ouvert aux étudiants de prépa D1 et D2 avec 95 places réparties dans cinq grandes écoles de commerce toutes triplement accréditées (AACSB, AMBA, EQUIS) :
Cette ouverture constitue une révolution pour les étudiants de D2. Elle leur offre une voie d'accès directe vers des écoles de commerce prestigieuses, sans passer par les procédures d'admission parallèle parfois aléatoires.
Le concours ECRICOME D1/D2 se déroule en deux sessions annuelles. La phase d'admissibilité repose sur l'examen du dossier scolaire, complété optionnellement par des scores aux tests de logique (TAGE 2, GMAT ou GRE) et d'anglais (TOEIC, TOEFL, IELTS, Cambridge). La phase d'admission comprend un oral d'anglais de 20 minutes commun aux cinq écoles et un entretien de motivation de 30 minutes spécifique à chaque établissement.
Les frais d'inscription restent modérés – 190 € pour les non-boursiers, 30 € pour les boursiers – et nettement inférieurs à ceux des concours BCE.
Au-delà d'ECRICOME, plusieurs grandes écoles de commerce recrutent des étudiants de D2 sur dossier ou via des procédures d'admission parallèle : EDHEC, EM Lyon, Grenoble École de Management, SKEMA, AUDENCIA.
Les étudiants « cubes » (qui redoublent leur deuxième année) peuvent prétendre aux admissions sur titre de niveau Master 2 (AST 2) dans les écoles du « top 3 » : HEC, ESSEC et ESCP.
Les trois Écoles Normales Supérieures françaises proposent des procédures d'admission sur dossier parallèlement à leurs concours : ENS Paris-Saclay, ENS Lyon et ENS ULM (concours « normalien étudiant » pour les cubes).
Les magistères constituent des formations universitaires d'élite en trois ans (de la L3 au M2) sélectionnant une vingtaine d'étudiants par promotion :
Les étudiants de D2 ayant validé leur L2 peuvent poursuivre en L3 d'économie dans les meilleures universités françaises (Paris I, Dauphine, etc.). Les doubles-licences (droit-gestion, mathématiques-économie) constituent également des débouchés cohérents.
Les Instituts d'Études Politiques (Sciences Po Paris et IEP de région) recrutent des étudiants de D2 via leurs procédures d'admission parallèle. Le CELSA (école de journalisme et communication) représente un débouché moins fréquent mais possible.
Contrairement à la plupart des CPGE qui ne délivrent qu'une équivalence L2 souvent difficile à valoriser en cas de réorientation, la prépa D2 permet d'obtenir une licence complète validée avec 120 crédits ECTS. Un étudiant qui découvrirait en cours de route que les concours ne lui conviennent pas peut rebondir immédiatement en L3 sans perdre ses deux années de prépa.
La prépa D2 développe un bagage théorique exceptionnellement riche combinant économie, gestion, mathématiques, statistiques et culture générale. Nous sommes convaincus que cette formation pluridisciplinaire constitue un atout majeur pour la suite du parcours. Un étudiant de D2 peut aussi bien évoluer vers la recherche académique que vers le conseil en stratégie, la finance de marché, la haute fonction publique ou l'entrepreneuriat.
Les effectifs réduits des classes préparatoires D2 permettent un accompagnement véritablement personnalisé. Les enseignants connaissent individuellement chaque étudiant, identifient ses forces et ses faiblesses, adaptent leurs conseils à son profil.
Les khôlles hebdomadaires développent la capacité à structurer rapidement une réflexion, à s'exprimer clairement à l'oral, à gérer le stress et à argumenter face à des questions déstabilisantes. Ces compétences s'avèrent décisives tant pour les oraux de concours que pour la vie professionnelle ultérieure.
Aucune autre filière post-bac n'offre une diversité comparable de débouchés à la prépa D2. Un étudiant peut simultanément préparer l'ENS Paris-Saclay, viser ECRICOME, se positionner sur un magistère et envisager une grande école de commerce sur dossier.
Cette multiplicité d'options contraste fortement avec des filières plus monolithiques où l'échec à un concours peut compromettre l'ensemble du projet. En D2, les portes restent ouvertes jusqu'au bout, permettant à chacun de trouver la formation qui lui correspond réellement.
L'été précédant l'entrée en prépa D2 ne doit pas être consacré uniquement au repos, aussi légitime soit-il après le baccalauréat. Consolider les bases mathématiques constitue la priorité. Réviser les notions fondamentales de terminale (dérivation, intégration, probabilités) et anticiper les premiers chapitres du programme de prépa permet d'aborder la rentrée plus sereinement.
S'immerger dans l'actualité économique prépare aux discussions en cours et aux épreuves de culture générale. Lire régulièrement Le Monde, Les Échos ou Alternatives Économiques, écouter des podcasts économiques enrichit la culture générale et développe l'esprit critique.
Découvrir quelques ouvrages économiques accessibles permet de se familiariser avec les raisonnements économiques avant le début du programme. Des livres comme Principes d'économie moderne de Joseph Stiglitz ou L'économie en BDoffrent des introductions stimulantes.
La réussite en prépa D2 repose avant tout sur la régularité du travail. Le rythme intense ne permet aucun relâchement prolongé. Mieux vaut travailler tous les jours raisonnablement que d'accumuler du retard.
Jongler efficacement entre lycée et université demande une organisation sans faille. Il faut tenir à jour les enseignements des deux structures, ne pas privilégier systématiquement le lycée au détriment de l'université (erreur fréquente), et comprendre que les deux dimensions se complètent.
Ne jamais négliger les cours universitaires constitue un conseil que nous répétons systématiquement. La tentation existe de considérer les TD universitaires comme secondaires face aux khôlles et devoirs du lycée. Cette erreur peut compromettre la validation de la licence et prive l'étudiant d'une formation complémentaire précieuse.
Solliciter les enseignants ne doit jamais être perçu comme un aveu de faiblesse. Les professeurs de prépa apprécient qu'on les sollicite. Poser des questions, demander des conseils méthodologiques fait partie intégrante du système préparatoire.
Maintenir une hygiène de vie acceptable conditionne la performance intellectuelle. Dormir suffisamment, maintenir une activité physique régulière, préserver des moments de détente permettent de tenir la distance sur deux ans.
La prépa D2 reste théoriquement accessible aux bacheliers généraux de toutes spécialités, mais il faut avoir suivi la spécialité mathématiques en terminale. Les mathématiques complémentaires ne suffisent pas.
Un profil littéraire (spécialités HGGSP, SES, humanités) ayant conservé les mathématiques peut donc candidater, mais devra démontrer un niveau correct dans cette discipline et une motivation solide pour l'économie quantitative.
La prépa D1 (Droit, Économie et Gestion) combine principalement le droit et l'économie. Le programme comprend environ 9 heures de droit, 4 heures d'économie et 2 heures de mathématiques par semaine. Elle prépare au concours ENS Paris-Saclay option II. Les débouchés s'orientent davantage vers le droit des affaires, la magistrature ou les carrières juridiques.
La prépa D2 (Économie et Gestion) se concentre sur l'économie, avec une approche fortement mathématisée (environ 10 heures d'économie et 3 heures de mathématiques par semaine). Elle prépare au concours ENS option I et ouvre vers les écoles de commerce, l'ENSAI, les magistères d'économie.
Les prépas D1 et D2 bénéficient toutes deux de l'ouverture du concours ECRICOME avec 95 places communes.
Le niveau mathématique de la prépa D2 se situe dans un entre-deux : plus exigeant qu'une licence d'économie universitaire classique, mais moins technique qu'une prépa scientifique ou qu'une prépa ECG.
Le programme couvre l'algèbre linéaire, l'analyse, les probabilités et les statistiques. Ces notions servent avant tout à modéliser des phénomènes économiques : optimisation du comportement du consommateur, équilibre de marchés, analyse de données macroéconomiques.
Un élève ayant obtenu entre 12 et 14 de moyenne en mathématiques en terminale générale possède généralement le bagage suffisant, à condition de fournir un travail régulier.
Les résultats du baccalauréat interviennent dans l'admission, mais de façon moins décisive qu'on ne l'imagine. La sélection s'opère principalement sur l'examen du dossier Parcoursup, donc sur les bulletins de première et terminale, les appréciations des enseignants et le projet motivé.
L'important reste de construire un dossier cohérent montrant une progression régulière, un investissement dans les matières clés (mathématiques, SES) et une motivation argumentée pour la prépa D2.
La réponse dépend avant tout du rythme de chacun et de son niveau initial. Les vacances de la Toussaint et de février permettent généralement de souffler quelques jours avant de reprendre le travail. Les vacances de Noël et de printemps tombent souvent à des moments stratégiques (avant les concours blancs, avant les révisions finales).
Notre expérience montre qu'une organisation équilibrée, alternant travail, repos et activités personnelles, donne les meilleurs résultats sur la durée. L'épuisement n'est jamais une stratégie gagnante.
La prépa D2 ne mène pas directement à une profession, mais elle ouvre l'accès à des formations d'excellence qui débouchent sur des carrières variées :
Les normaliens s'orientent vers la recherche, l'enseignement supérieur et la haute fonction publique. Les diplômés d'écoles de commerce accèdent au conseil en stratégie, à la finance d'entreprise, au marketing, à l'audit. Les ingénieurs statisticiens travaillent dans la finance de marché, l'assurance, le big data. Les diplômés de magistères intègrent les banques d'investissement, les cabinets de conseil économique ou les organisations internationales.
Les difficultés en prépa constituent une expérience quasi-universelle. La première réaction doit être de relativiser. Une mauvaise note à une khôlle ou un devoir ne préjuge pas de la suite. Les enseignants notent volontairement sévèrement en début d'année.
Solliciter l'aide des enseignants reste le réflexe prioritaire. Ils possèdent l'expérience de dizaines de promotions et sauront diagnostiquer les blocages et proposer des solutions adaptées.
Si les difficultés se révèlent insurmontables, la réorientation reste possible. La licence validée facilite grandement cette transition vers d'autres formations universitaires ou écoles.
L'ouverture d'ECRICOME aux prépas D1 et D2 représente indéniablement un tournant majeur. Avec 95 places dans cinq grandes écoles de commerce triplement accréditées, les étudiants de D2 bénéficient désormais d'une voie d'accès directe et structurée vers des formations d'excellence en management.
Auparavant, les débouchés vers les écoles de commerce passaient principalement par des procédures d'admission parallèle parfois aléatoires. Désormais, chaque étudiant de D2 dispose d'une option sécurisée vers cinq écoles reconnues.
Nous sommes convaincus que cette ouverture incitera davantage de bacheliers à considérer sérieusement la prépa D2, filière qui mérite pleinement sa place parmi les voies d'excellence du système éducatif français.
La prépa D2 mérite amplement sa place parmi les formations d'excellence du paysage éducatif français. Trop longtemps restée dans l'ombre des filières ECG plus médiatisées, elle offre pourtant une combinaison unique : double cursus lycée-université, validation d'une véritable licence, approche quantitative rigoureuse de l'économie et diversité exceptionnelle de débouchés.
L'ouverture du concours ECRICOME avec 95 places dans cinq grandes écoles de commerce renforce considérablement son attractivité. Ajoutées aux débouchés traditionnels vers l'ENS Paris-Saclay, l'ENSAI, les magistères universitaires et les admissions parallèles dans les meilleures écoles, ces nouvelles opportunités font de la prépa D2 un choix stratégiquepour les bacheliers généraux motivés par une approche rigoureuse de l'économie.
Cette formation exigeante mais équilibrée développe des compétences intellectuelles et méthodologiques qui s'avèrent précieuses tout au long de la carrière professionnelle. La quasi-totalité des étudiants intègre une formation d'excellence à l'issue des deux années, témoignant de la qualité de cette voie encore trop méconnue.